London en Irak ?

Hier, au journal de 20 heure, sur France 2, David Pujadas note, avant de demander à Nicolas Sarkozy, ministre de l'Intérieur (et donc aussi de la situation londonienne grâce à la coopération unioniste), si la France peut aussi être la cible d'attentats (le premier ministre a passé Vigiprate au niveau 3 hier, mais ça ne devait pas être en rapport avec les explosions de Londres), que la France n'est pas présente en Irak. Et ça m'énerve.

Le groupe qui a fait exploser les bombes ne mêne pas une guerre contre des armées. Non, là, le groupe s'en est pris à des civils. Ken Livingston, le maire de Londres, a raison  lorsqu'il dit: "This was not a terrorist attack against the mighty and the powerful. It was not aimed at Presidents or Prime Ministers. It was aimed at ordinary, working-class Londoners, black and white, Muslim and Christian, Hindu and Jew, young and old. It was an indiscriminate attempt to slaughter, irrespective of any considerations for age, for class, for religion, or whatever."

L'absence de la France en Irak n'est pas dû à une peur des attentats, à une volonté de séduire Al Qaïda. L'absence de la France en Irak ne peut donc pas la protéger. Le présentateur avait il déjà oublié que Florence et Hussein ont été détenus par un groupe armé il n'y a pas si longtemps de cela?

Comme pour le Royaume Uni, la question n'est donc pas de savoir s'il y aura des attentats mais quand et où. Et il faut faire avec. Comme en Irak.