Non, en France.
Les citoyens de France se sont prononcés: c'est finalement Non au TéCE. Jusqu'à la dernière minute, j'ai cru à une possible ratification. Je ne comprends toujours pas ce qui s'est passé, ou est-ce que cela a déconné. Ca me semble totalement absurde mais c'est là, à une majorité indiscutable.
Ce qu'il va falloir suivre, maintenant, ça va être la récupération du non, aussi bien par les militants de la ratification que par ceux de son rejet. Ca commençait déjà, ce soir, dans les débats. A droite, l'interprétation était qu'il fallait plus de libéralisme (pour lutter contre le chômage... sic!). Chez les souverainistes, qu'il fallait moins d'Europe et plus de nation. Chacun voit midi à sa porte.
Et puis, aussi, il sera intéressant, dans un but purement ludique, de relever les critiques que la gauche noniste adressera aux institutions européennes et qui auraient trouvé leur résolution dans le TéCE. On verra, aussi, combien de temps durera l'arrêt de l'intégration européenne, si le plan B existe toujours (apparemment, il a pour nom "élections présidentiel et législatives de 2007"...), si la position de la France est renforcée ou non....
Le processus de ratification n'est pas terminé. Il continue dans les autres pays mais avec quelle signification ? C'aurait été si simple que tout le monde ratifie le même jour, un 9 mai par exemple.
Le non de la France sonnera-t-il comme un oui au libéralisme ? C'en sera la conséquence. L'enfer est pavé de bonnes intentions...
Le seul point positif est l'importante mobilisation des électeurs, 70%. C'est bien pour la démocratie, quel que soit le résultat.